La rouille est un phénomène susceptible d'apparaître sur vos couteaux de cuisine favoris. Certaines utilisations tendent à favoriser son apparition, comme par exemple le nettoyage au lave-vaisselle, le fait de laisser tremper les couteaux dans un évier, ou encore les faire sécher à l'air libre. Malgré tout, même en cas d'usage et d'entretien optimaux, la rouille n'a jamais dit son dernier mot et peut toujours apparaître à un certain moment.

La rouille a besoin d'un environnement humide pour se développer. C'est pour cette raison que nous recommandons pour tous nos modèles de couteaux Wusaki de toujours privilégier un nettoyage manuel, suivi d'un séchage immédiat et complet. Cependant, même la plus grande rigueur d'entretien peut ne pas suffire. En effet, un impact, l'acidité d'un aliment ou un détergent peut endommager la structure de l'alliage de manière infime et invisible à l'oeil nu, et le rendre plus vulnérable à l'oxydation. Un aiguisage occasionnel de la lame contribue à nettoyer le fil de lame et à le protéger davantage.
Il est clair que la sensibilité à la rouille ne détermine pas la qualité d'un couteau. Celle-ci diffère selon les couteaux et les alliages utilisés dans la fabrication de leurs lames. Par exemple, les lames présentant un taux de carbone élevé ont un risque plus important de développer des traces de rouille, et pourtant il s'agit bien de lames haut de gamme assurant des performances de coupe exemplaires, avec une durabilité du tranchant et une facilité d'aiguisage remarquables.
Les couteaux japonais, dont le concentration en carbone est généralement bien plus forte que celle des couteaux occidentaux, en sont le meilleur exemple : ils offrent une expérience de coupe plus poussée, mais nécessite en contrepartie une attention particulière en terme de nettoyage.
La rouille n'est en aucun cas un danger pour notre santé. Composée d'oxyde de fer, elle n'est absolument pas toxique. Découper un légume avec des couteaux arborant des tâches de rouille ne va pas impacter votre organisme. Le seul inconvénient réside dans le possible goût métallique qu'il peut conférer à certains aliments, mais hormis son caractère désagréable, ce goût n'est pas synonyme de danger.

Il s'agit de l'astuce la simple simple à mettre en oeuvre. Coupez une pomme de terre en deux afin d'y frotter la lame de votre couteau rouillé. L'amidon de la pomme de terre fait preuve d'une action antirouille au contact de l'acier. Une fois l'opération terminée, il vous suffit de rincer le couteau et de l'essuyer vigoureusement avec un chiffon doux. Naturelle et économique, cette solution est idéale pour retirer les prémices de rouille sur votre lame.
L'indémodable vinaigre blanc prouve une nouvelle fois sa polyvalence en matière d'entretien. Après avoir légèrement chauffé le vinaigre, munissez-vous d'un chiffon et imbibez-le. Frottez ensuite la lame pour restaurer l'éclat originel de votre couteau.
Il est aussi possible de préparer une solution comprenant du vinaigre blanc et du gros sel. La lame doit alors tremper pendant plusieurs heures dans la mixture et voir apparaître à sa surface une structure gazeuse. Lorsque vous visualisez cette formation, frottez la lame délicatement à l'aide d'une éponge non abrasive. Rincez puis séchez l'ensemble pour obtenir un résultat impeccable.
Le citron constitue une dernière possibilité entièrement naturelle et saine. Pour cela, appliquez simplement un chiffon propre préalablement imbibé de jus de citron pur sur les zones rouillées de la lame. En cas de tâches plus tenaces que prévu, n'hésitez pas à ajouter un peu de sel.
Il convient ensuite de laisser agir le jus de citron pendant deux à trois minutes, en veillant toutefois à ne pas dépasser ce laps de temps car l'acide citrique est particulièrement corrosif, et pourrait détériorer l'acier en y étant appliqué trop longtemps. Il ne vous reste plus qu'à rincer abondamment votre couteau !

Gardez en tête que l'apparition de traces de rouille sur votre couteau Wusaki ne constitue pas un sujet d'inquiétude, mais simplement un phénomène naturel qui n'altère en rien la qualité de votre matériel. Néanmoins, nos conseils doivent vous permettre d'octroyer une seconde jeunesse à vos lames oxydées !